Préparer la sauce de nappage.
Dans une casserole, mélanger le sucre, la sauce mirin et la sauce de soja.
Mettre la maïzena dans un petit bol et ajouter un peu de cette sauce, pour éviter les grumeaux.
Reverser le tout dans la sauce.
Porter à ébullition et laisser bouillir 3 minutes. La sauce est prête, lorsqu’elle a épaissi.
Réserver.

Préparer les autres ingrédients.
Enlever la peau du poulet.
Puis enlever l'os central et bien se débarrasser de toute présence de cartilage. (Vous pouvez demander à votre homme d’entreprendre cette tâche fastidieuse)
Mettre ensuite la viande dans un mixeur, afin de réduire le poulet en une pâte.
Ajouter le poireau puis bien mixer à nouveau.
Mettre la viande dans un bol, ajouter la sauce yakitori, le jaune d'œuf.
Ajouter du gingembre frais râpé.
Enfin, ajouter la maïzena.

Façonnage et cuisson.
Chauffer une poêle avec un fond d'huile pour cuire la viande.
Pour faire des boulettes, tremper une petite cuillère dans de l'eau froide.
Prélever ensuite la viande et la mettre dans le creux de la main opposée.
Former la boulette à l’aide de la cuillère.

Cuisson.
Mettre au fur et à mesure les boulettes dans la poêle bien chaude. (Le travail sera plus simple à deux. L’un forme les boulettes, l'autre s'occupe de les cuire, car il faut tout le temps les rouler dans la poêle pour conserver leur forme ronde.)
Quand les boulettes sont bien dorées, elles sont cuites.
Mettre 3 boulettes sur une brochette en bois, puis les napper de sauce. La sauce peut être tiède si les boulettes sont bien chaudes.

Servir avec un riz blanc.

On peut préparer les boulettes, à l’avance et les réchauffer au dernier moment au micro-ondes. Mais les boulettes seront meilleures cuites à la poêle, car elles croustillent encore en sortant de la poêle.


PS : Le succès de la recette vient du haut de cuisse. Dans presque toutes les recettes japonaises ou chinoises, seul le haut de cuisse est utilisé, car si on met du blanc de poulet, les brochettes seront sèches.

Source : La Cuisine de Bernard